L’édito de Fabrice Boissier, Directeur général délégué de l’ADEME.
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Depuis les premiers pas de la géothermie en France, dans les années 1980, la R-D a été un facteur de développement essentiel, pour identifier les ressources, mieux les exploiter, mettre en œuvre des solutions techniques performantes ou innover avec de nouvelles formes de géothermie.
Aujourd’hui, pour répondre à l’urgence climatique, il faut développer toutes les énergies renouvelables, au maximum de leur potentiel. Or la géothermie reste encore faiblement mobilisée. Il est urgent de lever les freins, par le transfert de technologies pétrolières par exemple, mais aussi par une meilleure connaissance et maîtrise du sous-sol qui offrent des perspectives encore insoupçonnées.
Si très tôt la R-D a misé sur le partenariat entre acteurs, il est indispensable de travailler à l’amélioration de l’organisation de la filière pour rendre les collaborations encore plus efficaces. C’est l’une des missions que l’ADEME s’est assignées en lançant cette année des travaux pour mettre en place une feuille de route géothermie très opérationnelle.
Les Journées de la géothermie des 9 et 10 juin organisées par l’AFPG à Aix-les-Bains seront ainsi l’occasion d’évoquer ces travaux, mais surtout de mettre en avant la filière française et en particulier la contribution de la R-D à sa promotion.